Le quartier Benoit devient rapidement le quartier recherché de La Baule, fait d’élégance et de discrétion, et sa plage restant avant tout familiale.

La desserte du quartier est améliorée avec le remplacement du « Trait d’Union » par une « Navette », plus fiable, tractée par une machine à vapeur, jusqu’à sa disparition en 1914.

Le Marquis de Montaigu achète la villa Crosnier et la rebaptise « Villa Caroline », du prénom de son épouse, née de Wendel. Véritable château, cette villa était entourée d’un vaste parc de plusieurs hectares avec de nombreuses constructions et écuries pour les équipages et hôtes du Marquis. Il y organise de nombreuses et somptueuses réceptions.

A proximité, le Maire de La Baule et Président du Club nautique, le comte de Lapeyrouse-Vaucresson possède une magnifique villa « Les Tottes ».

A cette époque, et selon le souhait de son promoteur Jules Benoit, le quartier se veut être un secteur véritablement « piétonnier », la bicyclette puis l’automobile n’étant admises sur certains axes que tardivement. Après la première guerre mondiale, l’urbanisation du Quartier Benoit se poursuit comme dans le reste de La Baule, dans le cadre de nombreuses concessions ou lotissements qui voient le jour. L’hôtel de Monsieur Mauspha s’agrandit et devient l’Hôtel de la Plage et du Golfe, à l’emplacement de l’actuelle Résidence du Golfe.

Le mur du quai Benoit doit être refait.

La Plage Benoit devient domaine public maritime.

Début de la construction de la murette le long de l’Esplanade Benoit, qui s’achèvera en 1953. A noter qu’elle fut abîmée sur 100 mètres par le raz-de-marée de 1937 qui arracha la cabine de secours, les candélabres et la rampe d’accès.

La dernière villa est construite : c’est la villa Mortureux, l’actuelle capitainerie et le Yacht Club, sur une partie du terrain de la villa « Ker Suzer » qui, elle, fut démolie en 1989.